Les saunas sont populaires dans le monde entier...
L'histoire du sauna, remonte à des millénaires, avec des découvertes d’anciens modèles datant d’environ 7000 ans avant J.C. A cette époque, et notamment en Asie, ces bains de chaleur étaient utilisés à des fins hygiéniques, spirituelles et pour soulager certaines affections pulmonaires ou cutanées.
On retrouve également des traces de ces bains publics dans la Rome Antique où ils étaient principalement utilisés pour la détente et la relaxation. C’était aussi un lieu de socialisation important dans la vie quotidienne des Romains.
Puis, il y a environ 2 000 ans, sous l’impulsion des peuples nordiques finlandais, le concept du sauna évolua. Ces derniers eurent en effet l’idée de fabriquer des huttes fumantes exclusivement construites à l’aide de troncs d’arbres et d’une cheminée qui servait à en évacuer la fumée.
Aujourd'hui, les saunas sont populaires dans le monde entier, et une grande variété de formes et de matériaux sont utilisés pour les construire. Mais une chose ne change pas, qu’ils soient traditionnels et chauffés au bois ou modernes et électriques, les saunas continuent d'être un lieu de relaxation et de socialisation.
En naturopathie pourquoi le sauna est-il intéressant ?
=> Pour activer la fonction d’élimination par l’intermédiaire de la transpiration et donc de la peau.
Les déchets que l’on vise à éliminer sont :
· Les toxines chimiques (résidus de médicaments, métaux lourds, polluants…)
· Les minéraux usés sous forme de sels
· Certains produits de dégradation : urée, acide urique, créatinine…
Le sauna peut donc être un allié dans le processus de détoxication de l’organisme tout en favorisant la détente.
En revanche pour bénéficier de manière optimale et sécuritaire de tous les bénéfices du sauna, celui-ci doit être réalisé en respectant certaines règles :
La bonne pratique :
Tout d’abord on distingue 2 types de sauna :
- Le sauna sec : la température y est très élevée, entre 90 et 110°, la chaleur à l’intérieur de la cabine est très sèche et donc plus intense.
- Le sauna humide : la température y est plus douce entre 70 et 90° avec une humidité relative d’environ 10 à 25% ce qui peut préserver les personnes sensibles d’une chaleur trop forte.
Pour être efficace, il est recommandé de choisir un sauna dont le taux d’hygrométrie ne dépasse pas 35%, ce qui permet de garantir l’effet recherché : la sudation.
La température idéale choisie sera de son côté, et seulement si elle est supportée, de 90°.
Ces 2 conditions permettent au corps de maintenir une température interne stable et donc de mieux résister à la chaleur.
Pratiqué dans les règles de l’art, précisons que le sauna devrait s’effectuer complétement NU afin de ne pas gêner l’évaporation de la sueur et de ne pas augmenter le taux d’humidité de la cabine avec un maillot de bain qui sera vite mouillé.
Le protocole en 4 étapes :
1. Se nettoyer sous une douche chaude ce qui permettra au corps de se réchauffer (il est possible de se frictionner), car le corps entier doit être chaud avant d’entrer dans le sauna. Éviter de mouiller la tête afin de ne pas entrer dans le sauna les cheveux trempés. Une fois sorti de la douche bien se sécher.
2. Rentrer dans le sauna et s’assoir sur une serviette également sèche. Le premier passage ne doit pas excéder plus de 15minutes. Il n’est pas conseillé de s’allonger (permet de mieux contrôler sa tolérance à la chaleur).
Rappelons que l’objectif premier à atteindre est la sudation : si l’on ne transpire pas, que l’on devient rouge et que la chaleur est de plus en plus difficilement supportable, il faut absolument sortir (risque de détériorer son système circulatoire, l’un des systèmes de protection de l’organisme étant l’évaporation > l’évaporation produit du froid).
Dans ce cas, avant de réaliser un sauna il faudra envisager de travailler et de réactiver la fonction sudoripare par le biais d’enveloppements chauds ou la pratique sportive (exercices cardio par exemple).
Ce moment étant propice à la relaxation, à l’introversion, à l’écoute de ses propres sensations, il est inutile de parler ou de s’agiter.
Quand les gouttes commencent à perler à la surface du corps c’est le moment de sortir, rien de sert de rester plus longtemps cela serait même contreproductif. Les premiers déchets éliminés sont rejetés par l’intermédiaire de nos liquides, si l’on insiste, ce seront les minéraux qui seront évacués, ce qui n’est pas l’effet recherché.
3. Prendre une douche froide en veillant à l’adapter à sa propre vitalité. Une fois la douche achevée une sensation de douce chaleur doit s’installer.. L’objectif de l’alternance du chaud et du froid (ou frais) dans cette pratique est de provoquer un brassage des humeurs internes. La chaleur va « chasser » les toxines en périphérie (force centrifuge), les vaisseaux vont se dilater alors qu’à l’inverse le froid contractent les vaisseaux et dirige le sang vers les organes internes (force centripète). Les liquides vont alors passer plusieurs fois par les organes de détoxification (notamment foie et reins), le froid va également obliger l’organisme à se réchauffer en brulant des toxines mises en circulation par la chaleur du sauna.
4. Se reposer en prenant soin de s’envelopper dans une couverture afin de continuer à transpirer. Le temps de repos doit être au moins équivalent à celui effectué dans le sauna.
(Si le temps passé dans le sauna était de 15 mn le temps de repos doit être au minimum de 15 mn).
Les contre-indications à la pratique du sauna : troubles cardiaques ou circulatoires avérés, pathologies infectieuses aigues avec fièvre, personnes fragiles, dévitalisées, âgées ou souffrant de maladies chroniques (avis médical recommandé). En cas de doute demander conseil à un professionnel de santé.